Les épaves


L’Alice Robert dit « Le Bananier »

Photos de Sylvain Astrié : images non libres de droits

Accessible à partir du niveau 2

Cargo à deux ponts construit en 1934, conçu pour le transport de fruits entre les pays africains et l’Europe, d’où son surnom de « Bananier ».

Il mesure 95 mètres de long sur 14 mètres de large.

 

Le 2 juin 1944, l’Alice Robert quitte Port-Vendres et se fait torpiller par le sous-marin britannique « HMS Ultor (P53) »

 

L’épave repose désormais sur un fond de 50 mètres entre Port-Vendres et Saint-Cyprien.

 

En janvier 2020, la tempête Gloria a dégradé la structure du bateau et à provoquer la chute du mât emblématique.

 

La faune est particulièrement riche. Des nuées d’anthias colorent les coursives, des congres se sont installés dans les puits de chaîne des deux ancres, quelques langoustes ont élu domicile dans les cales. Enfin, des anémones bijoux multicolores ont recouvert une grande partie de l’épave.


Le Saumur

Photos de Sylvain Astrié : images non libres de droits

Accessible à partir du niveau 2

Cargo français construit en 1920, il navigue d’abord comme navire charbonnier puis est ensuite affecté aux lignes coloniales.

En décembre 1942 il est réquisitionné par les Allemands puis transféré aux Italiens.

Il mesure 99 mètres de long sur 13 mètres de large.

 

Le 21 mai 1944, alors qu’il arrive à Port-Vendres, il se fait lui aussi torpiller par un sous-marin britannique, le « HMS Upstart (P65) » de la Royal Navy.

 

L’épave repose maintenant sur un fond de 48 mètres à la sortie du port de Port-Vendres.

 

Le navire a coulé en un seul morceau. La seconde cale avant s’est écroulée, mais la première cale ainsi que le gaillard d’avant sont relativement bien conservés. 

Sur ce dernier subsiste l’une des deux mitrailleuses d’origine. Elle tourne encore sur sa tourelle et c’est l’emblème de cette épave.

 

La faune habituelle est constituée de congres logeant souvent entre les engrenages des treuils à côté de petites rascasses. Il est fréquent d’observer des nudibranches comme les flabellines mauves sur le château.


L’Astrée

Photos de Sylvain Astrié : images non libres de droits

Accessible à partir du niveau 2

Cargo français construit en 1921. Il navigue, comme le Saumur, d’abord en tant que navire charbonnier et est ensuite affecté aux lignes coloniales d’Afrique du Nord. En 1942, il est réquisitionné par les Allemands puis transféré aux Italiens sous le nom de « SS Siena ».

Il mesure 87 mètres de long pour 12 mètres de large.

 

Le 1er mai 1944, il est également torpillé par un navire sous-marin britannique, le « HMS Untiring (P59) » de la Royal Navy.

 

L’épave repose aujourd’hui sur un fond de 47 mètres à proximité de Port-Vendres,  non loin du Saumur.

 

L’épave repose droit sur sa quille. La torpille a quasiment coupé l’épave en deux, juste devant le château. Le château est encore bien conservé. La cheminée a été arasée au niveau du pont supérieur par les chaluts, mais les coursives sont encore bien visibles. Certains éléments permettent de deviner la fonction des pièces que l’on peut parcourir au niveau supérieur : fourneau, WC…

 

La faune habituelle est constituée de congres, d’anthias, de sars tambours, de bars et de nudibranches. De belles gorgones rouges se sont développées sur le côté bâbord de la coque au niveau du château, et sur la proue côté bâbord également.


Le Pythéas

Accessible à partir du niveau 1

En 1897, ce bateau à vapeur, construit à Londres en 1856, n'a pas pu entrer dans le port de Port-Vendres et s'est échoué près de la côte.

 

L’épave repose sur un fond de 14 mètres environ. Elle est actuellement dispersée en plusieurs morceaux : la chaudière, la poupe, les membrures et les ancres.

 

Vous pourrez y retrouver des poulpes tout autour de l’épave, des congres à l’intérieur de la chaudière et des nudibranches en quantité.